J'ai récemment revu 2 excellents films : Scarface de Brian De Palma (1983) et Barry Lyndon de Stanley Kubrick (1975).
Avoisinant les 3h, ces oeuvres ont pour point commun de narrer l'ascension fulgurante d'un personnage suivi de sa chute toute aussi impressionante.

Résumé de Scarface : Tony Montana, petit malfrat cubain, débarque aux Etats-Unis au début des années 80. Ambitieux, il s'impose dans le milieu de la drogue, allant jusqu'à doubler et abattre de sang froid son propre employeur. Devenu une figure majeure du crime et ayant obtenu tout ce dont à quoi il aspirait (le pouvoir, le respect, l'argent et la femme qu'il convoitait), il demeure néanmoins insatisfait et c'est sa trahison envers un collaborateur qui marquera sa fin.

Résumé de Barry Lyndon : XVIIIème siècle en Irlande, le jeune Redmon Barry est contraint de fuir pour avoir tué en duel le capitaine Quinn. Delesté de tous ses biens (cheval, argent), il rejoint l'armée anglaise qu'il ne tarde à déserter avant d'être enrôlé dans les rangs de l'artillerie Prusienne. A la fin de la guerre, s'étant lié d'amitié avec le Chevalier de Balibari, il commence à côtoyer les grands de ce monde aux tables de jeu et fait la connaissance de la comtesse de Lyndon, ravissante femme bientôt veuve. Redmon Barry l'épouse et accède alors au titre de Lord Barry Lyndon, c'est sans compter sur son beau-fils qui voit en lui un opportuniste bafouant sa lignée...

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Les thèmes musicaux des films, aussi charismatiques que leurs personnages principaux, sont puissants, magistraux et dégagent la fatalité et la tragédie des destins de Tony Montana et Barry Lyndon.

Ou comment rendre hommage à des chansons françaises totalement kitshounettes et rigardes mais dont le texte me fait néanmoins véritablement sens.

La première, une chanson qui parle de l'amour, sera "Si tu n'existais pas" de Joe Dassin.
"Et si tu n'existais pas, dis moi pourquoi j'existerai, pour traîner dans un monde sans toi, sans espoirs et sans regrets.
Et si tu n'existais pas, j'essaierai d'inventer l'amour."
J'aime tout simplement cette vision de la prédestinée et de l'amour assimilé au sens de l'existence. Chaque mot, chaque phrase est juste, puissant, à mille lieues d'un "Aimer c'est ce qu'il y a de plus beau, aimer c'est voler plus haut..." (mode consterné).

Joe Dassin - Et si tu n'existais pas

La seconde est une chanson qui sied parfaitement à ma vision pessimiste de l'homme et à sa nature auto-destructrice. Sur ce point, Yo, grand philosophe Mc Donaldien, ne me contredira pas.
J'ai nommé "J'accuse" de Michel Sardou.

Michel Sardou j'accuse

Après des mois à en parler et à économiser, j'ai enfin troqué mon PC portable totalement crâmé (ventilo usé = coupures de jus intempestives et applications multimédias prohibées) pour un PC de bureau flambant neuf.

J'ai donc opté pour une config un peu moins puissante que ce que j'envisageais mais nettement moins onéreuse, ce qui fait que je suis ravi du compromis performances/prix au final. Pour 599€, j'ai donc un ensemble HP avec l'unité centrale à processeur double coeur (Athlon 64x2 4000), 2048Mo de RAM, un disque dur de 250 Go et une carte graphique qui date un peu (GeForce 6200) mais qui contentera le non-gamer que je suis. Vient s'ajouter à l'UC, l'écran HP assorti de 19 pouces (format 16/9).

Ce qui va peut être vous intéresser davantage c'est mon avis sur Windows Vista. Je craignais fortement de nombreux problèmes de compatibilités logicielles et matérielles mais il n'en n'est rien. Non seulement j'ai réussi à tout installer sans problème mais alors que je croyais qu'il allait être laborieux de configurer les périphériques via une installation CD qu'il allait falloir compléter par la recherche de drivers Vista sur le net, le nouveau Windows m'a complètement bluffé !!! En effet, pour ma webcam, comme pour mon imprimante/scanner, il m'a suffit de brancher le port USB au PC pour que Vista se charge de l'installation en procédant seul à la recherche de pilotes sur le net, aucun CD à introduire dans la bécane donc... et ça c'est vraiment le bonheur.

Concernant l'interface, on s'adapte très facilement aux petits changements par rapport à la version XP et le tout semble mieux pensé, plus soigné et les petits effets visuels comme la transparence mettent dans le mille.

Longue vie à Vista !!! (on nous prépare Windows Seven pour 2010, ndr).

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LE CLIP

>>> Pauline - Allo le Monde <<<

Journées fades et amères, goût à rien et terrible envie d'être dans 2, 3, 4 semaines en éspérant que le moral ira mieux d'ici là (et cette conne qui refuse que je paye en 2 fois l'ordi qui devait me servir de lot de consolation, la pute !). C'est peut être navrant mais actuellement le Mc Do m'est salutaire, c'est mon échappatoire à tout ce qui me ronge. Merci à Yo, Mag, Lorene, Gaëtan et toute la clique pour ces délires en cuisine ou encore ce sitting jusqu'à minuit dans le jeu Ronald (depuis le temps que je crevais d'envie d'essayer ce toboggan).

Et vous savez quoi ? J'en arrive à regretter d'être en WE ce soir...

Juste parce que c'est mon morceau du moment :

Parce que c'est de circonstance, parce que je suis d'humeur mélancolique et parce que Rose n'est décidément pas ragoûtante :

Nul n'est parfait, avec Friends et Nip/Tuck, Columbo figure parmi mes 3 séries fétiches.

Columbo est un personnage mythique (à mon goût) incarné à l'écran par Peter Falk depuis 1967, on connaît de lui son chien, sa Peugeot 403, son imper beige, son allure de souillon, ses mimiques, ses exclamations concernant sa femme, ou bien encore sa naïveté légendaire.
C'est ça le concept de Columbo, un inspecteur qui ne paie pas de mine, qui affiche une bêtise et une naïveté apparente pour mieux piéger les suspects appartenant au milieu mondain des Los Angeles et méprisant le modeste lieutenant. La série puise également son originalité dans des scénarios particulièrement intelligents et captivants où le meurtier est connu d'entréé de jeu, l'intêret de l'épisode étant de découvrir sur quel "détail" le lieutenant va prouver la culpabiilité de l'assassin. Dès lors, l'épisode tout entier est centré sur des face-à-face entre Columbo et le coupable.

Après un téléfilm en 1967 donc, Columbo est devenu une série qu'il faut distinguer en 2 époques bien distinctes, celle qui va de 1971 à 1978 et celle qui va de 1989 à aujourd'hui. Ma favorite est la seconde, plus contemporraine, même si les "gadgets des années 80 commencent eux aussi à nous apparaître très désuets.

Le dernier épisode, le 69ème, date de 2003 et porte à l'écran un Peter Falk peu crédible dans son rôle (80 ans aujourd'hui)... mais qu'importe, c'est lui Columbo. Un 70ème épisode serait écrit mais des tensions au sein de la production obstrueraient sa mise en chantier, grrr.

Cross-over Columbo/Alias, merci Clairou !

Vous l'imaginiez comme ça la femme de Columbo ?

Je ne suis pas vraiment publicivore mais celle-ci je la trouve particulièrement drôle !

Est venu le temps de parler d'un acteur que j'apprécie énormément : Sylvester Stallone.

Aujourd'hui la soixantaine bien sonnée, beaucoup le rangerons dans la catégorie des gros bras sans cervelle, du type Jean-Claude Van Damme, mais pour moi Sylvester Stallone et son Rocky dont il est l'interprête, le scénariste et le réalisateur répond davantage du génie d'Orson Welles et de son Citizen Kane.

Car Rocky, film oscarisé en 1976, est tout sauf un film sur la boxe et une grosse franchise insipide. Le premier Rocky est un drame social où Sylvester Stallone avec son air de chien battu (dû a une paralysie faciale) campe un personnage touchant, un simple d'esprit au grand coeur qui parti de rien et méprisé de tous va surprendre son monde par sa seule volonté de se surpasser.
Il est vrai que Rocky 2, simple add-on du premier film, ne mérite pas autant d'agards. Rocky 3, qui a déjà davantage des airs de blockbuster, est plaisant de par la présence de Mr T dans le rôle du challenger et la séance d'entraînement rythmée par le légendaire thème musical "Eye of the Tiger". Rocky 4, sombrera dans le manichéisme trop facile en opposant Rocky, symbole d'une Amérique toute puissante, à Drago, digne représentant des méchants russes. Enfin, Rocky 5 sent l'épuisement de la franchise malgré un retour voulu aux sources. C'est 15 ans plus tard, avec suffisamment de recul par rapport à l'épisode précédent que Stallone négocie (et conclue ?) magistralement la saga d'un sixième opus.
Stallone ce n'est pas que Rocky, c'est aussi Rambo dont je ne suis pas très friand et un tas de films d'action grand public à l'époque où l'acteur était plus bankable que jamais (fin des années 80-début des années 90 : Tango et Cash, Demolition Man, Cliffangher, Judge Dredd, Daylight) avant une longue traversée du désert (Driven, Get Carter).

Si vous restez réfractaire à Rocky, sachez que Stallone est remarquable dans Copland pour tout autre chose que ses muscles. Partageant l'affiche avec Robert De Niro ou Harvey Keitel (rien que ça), il campe un shériff sourd, grassouillet et totalement impassible face à la corruption d'agents de police sur son secteur.

Han mais je suis choqué, elle est loin l'époque des Minikeums.
J'ai déjà entendu parler de "Coeur Océan" sans savoir à quoi ça ressemble mais si c'est du gabarit de "Foudre", je suis indigné, oui indigné, par les sériés proposées à la jeunesse dans l'émission K2DA.
L'autre jour je tombe donc sur "Foudre" et il m'ai donné de voir une parade nuptiale dans l'eau avant une séance de roulage de pelle torride, la fille seins nus, échangée entre 2 ados. Bah je trouve pas ça adapté...
Ca me fait ni plus ni moins penser à ce qu'est le Champomy au Champagne, "Foudre" c'est un peu la série branchée cul autorisée aux moins de 16 ans.

C'est une voiture commune que l'on croise à tous les coins de rues mais que j'adore, peut être parce qu'elle a été le premier symbole de mon autonomie 6 mois avant l'appart.

C'est bon d'avoir SA voiture, synonyme de liberté dans un rural profond, mais voilà, bien que se soit un diesel 1.9 litres doté de 6 chevaux et qui en a encore à revendre lorsque je suis à 120 sur voie express, je suis persuadé que ma Clio est maudite...

Faisons le bilan !!!
Je l'ai acheté il y a 2 ans pour 3000 euros, un peu plus d'une semaine après la fin de la garantie (soit 3 mois plus tard), une durite insignifiante pète sur le circuit du liquide de refroidissement et si ladite pièce coûte 40 euros, 6 heures de main d'oeuvre et un remorquage me reviendrons à 450 euros, je l'ai très mauvaise !!! Un mois plus tard, fuite de gazole dans le moteur : 100 euros. 2 mois plus tard, une autre Clio me rentre dedans, le changement d'une portière coutera 500 euros à l'assurance. Entre temps des vandales m'arrachent mes essuie-glaces, me cassent une vitre... Début 2006, les affaires reprennent, vibrations au freinage, on me dit que les disques de frein sont voilés, je les change pour près de 200 euros mais quelques semaines plus tard les vibrations reviennent, il faudra au final changer le moyeux, 50 euros. Ensuite (et oui c'est pas fini !!), je retrouve ma voiture, alors stationnée, avec l'aile avant droite enfoncée, l'assurance débourse encore 300 euros. Fin 2006, c'est la batterie qui claque, près de 100 euros. Enfin, cette année, le contrôle technique m'aura obligé à changer une rotule de direction, 100 euros, et mon 2ème jour de boulot enfin, une membrane en caoutchouc à 15 euros me lâche mais échoué en bordure d'autoroute, le changement de la pièce me revient 100 euros.

Calculons :
3000 + 450 + 100 + 200 + 50 + 100 + 100 = 4000
Ajoutons à cela 2 ans d'assurance (40 x 24 = 960 euros), 30 000 km soit à peu près 1500 euros de gazole, 5 vidanges (250 euros), un contrôle technique (50 euros)

En gros 7000 euros quoi, han ça revient cher une tuture, là c'est quasiment mon revenu annuel, gloups.

C'est pas ma mienne mais c'est une commeuh ça que j'ai euh